Lafemme Samaritaine. Myriam Medina. Lecture proposĂ©e : Jean 4- 1 : 28. Une femme, qui vient Ă la rencontre de JĂ©sus. A midi, au moment oĂč il fait chaud. Elle Ă©prouve le besoin dâaller au puit Ă une heure oĂč elle ne risque pas de trouver quelquâun. Pas de voisines, pas de commerçants, rien, personne. Mais ĂŽ surprise elle trouve au
Mais si ! C'est un scoop. Passionnant. L'Ă©cole, c'est comme un magasin. Chacun connaĂźt la stratĂ©gie du bon commerçant trouver des moyens, peu importe lesquels, pour attirer le chaland dans la boutique. Une fois Ă l'intĂ©rieur, et mĂȘme s'il n'a besoin de rien, il ne ressortira pas sans acheter quelque chose. De la mĂȘme maniĂšre, un Ă©lĂšve, une fois Ă l'intĂ©rieur d'un Ă©tablissement scolaire, en ressort nĂ©cessairement avec des savoirs nouveaux. On comprend que les enseignants soient de moins en moins indispensables l'essentiel est que les Ă©lĂšves soient "entre les murs"... Ăa doit fonctionner, en quelque sorte, par osmose.... Soyons sĂ©rieux. La proposition ministĂ©rielle d'expĂ©rimenter un systĂšme de pseudo "rĂ©compense" pour lutter contre l'absentĂ©isme pourrait dĂ©clencher un fou-rire, si elle n'Ă©tait pas aussi dĂ©solante. On objectera que c'est une rĂ©compense intelligente, non personnelle on voit mal comment, elle pourrait ne pas l'ĂȘtre, et soumise Ă l'existence de projets. Outre que ces garde-fous sont loin d'ĂȘtre clairs et que leur mise en application est loin d'ĂȘtre Ă©vidente, la proposition renvoie toujours Ă une conception "rĂ©compense/punition" de l'Ă©ducation. On objectera aussi que ce n'est qu'une expĂ©rimentation on dĂ©cidera en fonction des rĂ©sultats. Ces deux objections sont aussi navrantes l'une que l'autre. Comment prendre au sĂ©rieux une expĂ©rience, dĂ©pourvue de tout prĂ©supposĂ© scientifique, fondĂ©e sur des constats de cafĂ© du Commerce et soumise Ă la seule attente du rĂ©sultat ? On pense irrĂ©sistiblement au titre d'un ouvrage, violemment polĂ©mique, publiĂ© naguĂšre par un anti-pĂ©dagogiste virulent contre les mĂ©thodes actives en classe "Un poisson rouge dans le Perrier". Excusez-moi, mais cette expĂ©rimentation officielle est de la mĂȘme eau ! Quant au critĂšre d'Ă©valuation de cette expĂ©rimentation, le rĂ©sultat obtenu, sa qualitĂ© scientifique reste problĂ©matique, quoique en cohĂ©rence avec les Ă©valuations scolaires officielles. Comme pour celles-ci, on cherche en vain les justifications thĂ©oriques de son choix. Le rĂ©sultat ? Quel rĂ©sultat ? Et en quoi, sera-t-il de nature Ă rĂ©soudre le problĂšme ? Admettons que les Ă©lĂšves ne s'absentent plus. Est-ce vraiment ce qu'on attend d'eux ? Si les Ă©lĂšves sont Ă l'Ă©cole, ce n'est certes pas pour y sĂ©journer, agrĂ©ablement ou non. Ils y sont pour acquĂ©rir des savoirs et construire des compĂ©tences. C'est lĂ le seul critĂšre d'Ă©valuation possible de n'importe quelle expĂ©rimentation scolaire. Encore faut-il avoir dĂ©fini ces savoirs et ces compĂ©tences, avec prĂ©cision, en termes de comportements observables, et non par des termes gĂ©nĂ©raux et abstraits. Nous sommes loin du compte. On peut ici imaginer une rĂ©ponse du type "Dans l'Ă©cole, au moins, avec un peu d'autoritĂ© enfin retrouvĂ©e, on pourra l'obliger Ă travailler ..." "Voire", comme dit Pichrocole. "Voire" dit aussi Philippe Meirieu, qui rappelle â et de façon si claire et si convaincante â que l'on peut contraindre Ă beaucoup de choses, mais certainement pas Ă apprendre. Avec des coups de fouet, on peut forcer Ă ramer ou Ă marcher. Avec l'autoritĂ© retrouvĂ©e, on peut forcer Ă faire des exercices. Non ! Erreur ! On peut forcer Ă faire semblant de faire des exercices. Mais, outre qu'on n'apprend pas avec des exercices, les Ă©lĂšves, depuis longtemps, sont passĂ©s maĂźtres dans l'art de faire sans travailler. Nombreux sont ceux qui, de mon temps, avaient dĂ©couvert, par exemple, que l'on peut rĂ©pondre aux question de lecture sans avoir lu le texte, et qu'on peut trĂšs bien Ă©crire quatre pages de dissertation sur Zola sans avoir ouvert un seul de ses romans. Mais le plus grave, c'est la signification morale de cette proposition. Vouloir attirer les Ă©lĂšves par la perspective d'une rĂ©compense, â et financiĂšre, qui plus est â c'est, comme le dit Philippe Meirieu, aussi anti-Ă©ducatif que possible. J'ai eu Ă plusieurs reprises l'occasion d'Ă©voquer cette erreur Ă©ducative ancestrale, qui explique beaucoup de choses sur l'Ă©tat moral lamentable des adultes que nous sommes. Inutile d'y revenir ici. Je voudrais seulement rappeler que, face Ă un mal de tĂȘte qui dure, il n'est jamais prudent de se contenter d'aspirine. L'absentĂ©isme a des causes, qu'il s'agirait peut-ĂȘtre d'Ă©tudier, en cessant de considĂ©rer qu'elles sont toutes extĂ©rieures Ă l'Ă©cole. C'est Ă l'intĂ©rieur de celle-ci que se trouvent les plus importantes. Non par la "faute" des enseignants, mais par celle de la formation qu'on leur a donnĂ©e, qui les livre aux traditions absurdes que l'on connaĂźt. Une amie qui visite souvent des classes pour raison professionnelle, me parlait rĂ©cemment de l'ennui monumental qui y rĂšgne... Qui irait volontiers dans un endroit oĂč l'on s'ennuie et dont on ne voit nullement l'intĂ©rĂȘt ? Si on se dĂ©cidait enfin Ă aider les enseignants ? Les aider Ă savoir motiver les Ă©lĂšves, Ă savoir Ă©clairer pour eux l'intĂ©rĂȘt d'apprendre, Ă pouvoir les convaincre que l'on n'apprend pas pour exercer un mĂ©tier c'est le rĂŽle de la formation professionnelle, qui n'a rien Ă voir avec les "Ă©tudes", mais pour construire leur propre libertĂ© et devenir ENSUITE, justement, capables d'apprendre un mĂ©tier, choisi en connaissance de cause ? Si la formation des enseignants servait Ă cela ? Si elle Ă©tait enfin l'objet d'un travail sĂ©rieux de nos dĂ©cideurs ? Et si on se dĂ©cidait enfin Ă ne plus prendre les Ă©lĂšves pour des Ăąnes... ? Ils n'auraient peut-ĂȘtre plus besoin de carottes pour venir Ă l'Ă©cole.
Cesont les bonnes questions Ă se poser aprĂšs une dispute. Pour bien se rĂ©concilier, il faut d'abord comprendre le noeud sous-jacent du conflit, prendre le temps de fouiller, de gratter lĂ oĂč ça fait mal, de faire sortir ce qu'on refuse de s'avouer. Rien de tel qu'un bilan Ă froid pour amorcer une rĂ©conciliation efficace.
Introduction Dans lâexpĂ©rience, la justice est apprĂ©hendĂ©e comme une aspiration, une rĂ©action profonde contenant une dimension dâidĂ©al. Ce sentiment peut souvent ĂȘtre suscitĂ© Ă lâorigine par une frustration, une attente non satisfaite. Par exemple, Rousseau dĂ©crit avec Ă©motion dans les Confessions la premiĂšre punition quâil a injustement reçue. La rĂ©action au sentiment dâinjustice peut ĂȘtre violente on peut Ă©prouver de la rage, de lâindignation. Mais mĂȘme si, rĂ©voltĂ©, on semble sĂ»r de soi, ce sentiment ne peut constituer un critĂšre suffisant pour reconnaĂźtre la justice. Le moi est injuste », Ă©crit Pascal. Une conscience dominĂ©e par la passion risque de ne pas ĂȘtre lucide. Pour agir selon la justice, il faut sâen rĂ©fĂ©rer Ă une instance extĂ©rieure aux protagonistes du conflit la loi. Celle-ci, par son caractĂšre gĂ©nĂ©ral, assure la neutralitĂ© du jugement. Pourtant, il existe des rĂ©gimes oĂč rĂšgnent des lois injustes pour ĂȘtre juste, suffit-il alors dâobĂ©ir aux lois ? et comment se prĂ©server de lâinjustice des lois alors mĂȘme quâon est soumis Ă leur autoritĂ© ? 1. Le droit comme condition nĂ©cessaire au rĂšgne de la justice A. InterdĂ©pendance de la justice et du droit Par dĂ©finition, la justice semble indissociable du droit. La justice selon son Ă©tymologie latine renvoie dĂ©jĂ au droit jus. La justice dĂ©signe la vertu qui exige le respect et la dĂ©fense du droit. Ătre juste, câest agir selon le droit. Mais le droit peut ĂȘtre dĂ©fini Ă plusieurs niveaux. Comme droit objectif, ou positif, il dĂ©signe les lois Ă©crites, le code propre Ă une sociĂ©tĂ© donnĂ©e, variable selon le temps et le lieu, câest-Ă -dire lâensemble des normes qui rĂšglent la vie sociale et sont exprimĂ©es dans des lois coutumiĂšres ou Ă©crites. Ce droit est appliquĂ© par le pouvoir exĂ©cutif de lâĂtat. Comme droit subjectif, il dĂ©signe le pouvoir moral dâagir, de possĂ©der ou dâexiger quelque chose. Câest une exigence de la conscience qui consiste Ă rĂ©clamer un bien, un dĂ» ». Deux les deux cas objectif ou subjectif la finalitĂ© du droit est toujours de faire rĂ©gner ou de reconnaĂźtre une forme de justice. Celle-ci se dĂ©finissant par rapport au droit, on peut Ă©tablir en au moins deux formes. La justice objective ou lĂ©gale renvoie Ă la stricte obĂ©issance aux lois, au licite = ce qui nâest pas dĂ©fendu par la loi. La justice morale dĂ©signe une attitude humaine vis-Ă -vis dâautrui, le respect de sa personne dans toutes ses dimensions biens, dignitĂ©. Comment la loi peut-elle se mettre au service de la justice ? La loi permet de faire rĂ©gner lâĂ©galitĂ© entre les hommes. En effet, elle a par nature une double gĂ©nĂ©ralitĂ© son origine vote, et son application mĂȘmes droits et devoirs pour tous. La loi permet ainsi de rĂ©guler les rapports sociaux. En cas de litige, la loi, incarnĂ©e par le juge, sâimpose par sa neutralitĂ© et son impartialitĂ©. Mais comment, dans une sociĂ©tĂ© civile, le fait de se soumettre Ă un systĂšme Ă©tatique contraignant pour sa libertĂ© permet-il de faire rĂ©gner la justice entre les hommes ? LâobĂ©issance Ă la loi le fait dâĂȘtre dans la lĂ©galitĂ© permet-elle de rĂ©aliser la justice comme valeur morale ? Autrement dit, est-elle toujours lĂ©gitime, bien fondĂ©e ? B. La nĂ©cessaire sortie de lâĂ©tat de nature Lâorganisation des sociĂ©tĂ©s semble reposer sur lâidĂ©e de contrat ou de pacte. Le pacte social exprime lâidĂ©e que lâordre social est voulu par la raison de lâhomme. On renonce Ă sa libertĂ© naturelle de faire tout ce quâon veut, une libertĂ© infinie, mais seulement virtuelle dans la mesure oĂč lâon se heurte toujours Ă la libertĂ© de lâautre. En Ă©change on gagne une libertĂ© civile, une libertĂ© limitĂ©e par la loi, mais une libertĂ© assurĂ©e par exemple le droit garantit la possibilitĂ© dâĂȘtre propriĂ©taire. En contractant, chacun renonce Ă sa force individuelle et sâengage Ă reconnaĂźtre comme seule force lĂ©gitime la force publique. Pour Hobbes, le problĂšme est de comprendre pourquoi les hommes acceptent dâobĂ©ir au pouvoir dâun seul placĂ© au-dessus dâeux alors quâils sont naturellement Ă©gaux ? Afin de rĂ©soudre ce problĂšme, il va poser le passage de lâĂ©tat de nature Ă lâĂ©tat civil non pas comme une rĂ©alitĂ© historique, mais comme une fiction thĂ©orique, une hypothĂšse mĂ©thodologique. LâĂ©tat de nature est lâĂ©tat dans lequel se trouvent les hommes, abstraction faite de tout pouvoir, de toute loi ils sont gouvernĂ©s par lâinstinct de conservation. Mais Ă©tant Ă©gaux, ils ont les mĂȘmes dĂ©sirs et les mĂȘmes moyens dây parvenir lâĂ©galitĂ© se transforme en rivalitĂ©. TrĂšs vite cet Ă©tat de nature devient un Ă©tat de guerre de tous contre tous », un monde oĂč lâhomme est un loup pour lâhomme ». Mais comme il est intelligent, dotĂ© dâune raison, lâhomme calcule ses possibilitĂ©s de rĂ©aliser ses dĂ©sirs, anticipe les dangers Ă©ventuels et, ainsi mĂ» par la peur de la mort violente, il entre en relation de guerre permanente avec les autres. Pour ces mĂȘmes raisons peur, calcul il va vouloir sortir de cet Ă©tat. En renonçant Ă son droit naturel, lâhomme gagne la sĂ©curitĂ© assurĂ©e par lâĂtat. Comment ? en confiant son pouvoir Ă un tiers le souverain. Mais sâil fait rĂ©gner la loi, le souverain est lui-mĂȘme un homme, il risque donc de faire un usage abusif de son pouvoir. Câest pour cela que selon Rousseau, lâĂtat doit reprĂ©senter le peuple, et la loi exprimer la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Rousseau veut garantir la sĂ©curitĂ© tout en prĂ©servant les libertĂ©s individuelles. Il ne sâagit pas dâabandonner sa libertĂ© naturelle, mais de la rendre effective. La libertĂ© politique, ou autonomie, consiste alors Ă obĂ©ir Ă la loi que lâon se prescrit Ă soi-mĂȘme grĂące au contrat social exprimĂ© par la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. Ainsi, en thĂ©orie, pour ĂȘtre juste il convient de se soumettre Ă la loi. Mais de fait il existe tout un domaine oĂč la loi ne statue pas et qui peut nous amener Ă se conduire de maniĂšre injuste. Par ailleurs on sâaperçoit que la loi peut ĂȘtre source dâinjustice, comme dans certains rĂ©gimes totalitaires. 2. Mais le droit peut ĂȘtre producteur dâinjustice A. Le domaine privĂ© Ătre juste, câest aussi ĂȘtre capable de faire preuve dâun certain discernement, le fait de penser juste ». Par exemple, on peut accuser Ă tort quelquâun dâavoir de mauvaises intentions, on peut harceler moralement quelquâun, on peut ne pas rendre un service, etc. Bref, on peut dans le domaine strictement privĂ© faire preuve dâinjustice et nâavoir pour seule rĂšgle que sa propre loi morale. Faut-il alors imaginer un systĂšme politique oĂč les lois pourraient statuer sur tout et ainsi donner un critĂšre objectif de justice ? Il faudrait ĂȘtre sĂ»r que la loi est toujours juste. Mais est-ce le cas ? Antigone de Sophocle retrace le combat menĂ© par le personnage Ă©ponyme contre son oncle CrĂ©on, chef dâĂtat, qui refuse de donner une sĂ©pulture Ă son frĂšre Polynice parce quâil aurait trahi. Or Antigone, malgrĂ© les mises en garde de son oncle, finira enterrĂ©e vivante pour avoir voulu elle-mĂȘme enterrer son frĂšre. Lâopposition entre la lĂ©gitimitĂ© et la lĂ©galitĂ© est ici incarnĂ©e par lâopposition entre la justice dâAntigone justice morale et la justice de CrĂ©on justice lĂ©gale. Le domaine strictement moral peut-il ĂȘtre qualifiĂ© de vide juridique quâil faudrait combler, ou au contraire existe-t-il un domaine de la justice irrĂ©ductible Ă la loi ? mais dans ce cas comment lâĂ©valuer objectivement ? La loi a-t-elle en elle toutes les garanties dâĂȘtre juste ? B. Les limites du lĂ©galisme La loi ne porte pas en elle la garantie dâun Ătat juste mais dâun Ătat fort. Pour Max Weber, il a le monopole de la violence lĂ©gitime. En effet, seul lâĂtat peut au nom du bien commun utiliser la force. Or nâexiste-t-il pas des cas de lois injustes ? Le nazisme, par exemple, montre les insuffisances du lĂ©galisme thĂ©orie qui prĂ©tend que la justice se confond avec la loi quâil faut appliquer Ă la lettre. Or la loi, par son caractĂšre gĂ©nĂ©ral, peut ĂȘtre injuste parce quâen dĂ©calage avec le particulier. Il faut donc faire preuve dâĂ©quitĂ© vertu qui consiste Ă corriger les effets trop abstraits et gĂ©nĂ©raux de la loi sur le particulier et de jurisprudence capacitĂ© Ă crĂ©er de nouvelles lois ou dĂ©crets en fonction des nouveaux cas qui se prĂ©sentent et qui ne rentre- raient pas sous la loi. La notion mĂȘme de loi porte en elle la nĂ©cessitĂ© de recourir Ă la justice morale. Comment permettre Ă la justice lĂ©gale de rester lĂ©gitime, câest-Ă -dire dâĂȘtre moralement acceptable ? 3. Ă quelles conditions le droit peut-il ĂȘtre juste ? A. Garanties internes Que faire alors pour se prĂ©munir des excĂšs dâune loi injuste ? Montesquieu propose une garantie interne Ă lâĂtat pour se prĂ©server des injustices liĂ©es Ă un excĂšs de pouvoir grĂące au principe de la sĂ©paration des pouvoirs. Il sâagit Ă lâintĂ©rieur dâun Ătat de diviser le pouvoir pour crĂ©er un jeu de contrĂŽle rĂ©ciproque des diffĂ©rentes instances. Selon Esprit des lois, XI, 4, lorsque les trois instances lĂ©gislatrice, exĂ©cutrice et judiciaire sont sĂ©parĂ©es, lâĂ©quilibre des puissances y est garanti. La capacitĂ© Ă Ă©lire des reprĂ©sentants dignes de produire des lois justes dĂ©pend Ă©galement de lâĂ©ducation du citoyen. Mais si la justice est respectĂ©e au sein dâun Ătat, quâest-ce qui empĂȘche cet Ătat de se comporter de maniĂšre injuste envers dâautres Ătats ? B. Garanties externes La volontĂ© dâharmoniser le droit de tous les pays pour sâapprocher dâune justice valable pour tous se traduit par la crĂ©ation dâun droit international. Ă lâextĂ©rieur dâun Ătat, il sâagit de crĂ©er une instance de contrĂŽle qui permette de juger au nom de principes qui dĂ©passent les prĂ©occupations dâun pays. Par exemple, aprĂšs 1945 est nĂ© la notion de crime contre lâhumanitĂ© et, avec elle, lâidĂ©e dâun tribunal international qui juge au nom des droits de lâhomme, droits qui prĂ©tendent retrouver une nature humaine commune Ă tout homme et quâil faut respecter. Conclusion Ainsi lâobĂ©issance aux lois est bien la condition nĂ©cessaire pour ĂȘtre juste car le simple sentiment de justice ne saurait servir de critĂšre. Par contre, cette condition nâest pas suffisante dans la mesure oĂč la loi elle-mĂȘme peut ĂȘtre instrumentalisĂ©e et dĂ©viĂ©e de sa finalitĂ© premiĂšre faire rĂ©gner la justice. Il convient alors dâĂȘtre vigilant sur la maniĂšre dont les lois sont instaurĂ©es afin quâelles soient reprĂ©sentatives de lâensemble de la population et non au service de quelques privilĂ©giĂ©s. Ensuite, dans lâexercice mĂȘme de la loi, il convient de sĂ©parer les pouvoirs et de toujours la soumettre Ă une Ă©thique au service de lâhomme, au-delĂ de ses particularitĂ©s nationales.Ils'agit de la mob du beau pĂšre qui reste dans le coin d'une des granges MOBYLETTE. Si la puissance de votre 50cc ne vous suffit plus, passez Ă la vitesse supĂ©rieure et optez dĂšs maintenant pour un kit 70cc. Nous pouvons vous proposer des kit 70cc en fonte pour une utilisation de type endurance, pour tous les pistards et les mordus de circuits. Pour tous les
Le verbe se sĂ©parer est du premier verbe se sĂ©parer se conjugue avec l'auxiliaire ĂȘtreTraduction anglaise to separate se sĂ©parer au fĂ©minin retirer le se/s' se sĂ©parer ? ne pas se sĂ©parer Imprimer Exporter vers WordPrĂ©sentje me sĂ©paretu te sĂ©paresil se sĂ©parenous nous sĂ©paronsvous vous sĂ©parezils se sĂ©parentPassĂ© composĂ©je me suis sĂ©parĂ©tu t'es sĂ©parĂ©il s'est sĂ©parĂ©nous nous sommes sĂ©parĂ©svous vous ĂȘtes sĂ©parĂ©sils se sont sĂ©parĂ©sImparfaitje me sĂ©paraistu te sĂ©paraisil se sĂ©paraitnous nous sĂ©parionsvous vous sĂ©pariezils se sĂ©paraientPlus-que-parfaitje m'Ă©tais sĂ©parĂ©tu t'Ă©tais sĂ©parĂ©il s'Ă©tait sĂ©parĂ©nous nous Ă©tions sĂ©parĂ©svous vous Ă©tiez sĂ©parĂ©sils s'Ă©taient sĂ©parĂ©sPassĂ© simpleje me sĂ©paraitu te sĂ©parasil se sĂ©paranous nous sĂ©parĂąmesvous vous sĂ©parĂątesils se sĂ©parĂšrentPassĂ© antĂ©rieurje me fus sĂ©parĂ©tu te fus sĂ©parĂ©il se fut sĂ©parĂ©nous nous fĂ»mes sĂ©parĂ©svous vous fĂ»tes sĂ©parĂ©sils se furent sĂ©parĂ©sFutur simpleje me sĂ©pareraitu te sĂ©parerasil se sĂ©pareranous nous sĂ©pareronsvous vous sĂ©parerezils se sĂ©parerontFutur antĂ©rieurje me serai sĂ©parĂ©tu te seras sĂ©parĂ©il se sera sĂ©parĂ©nous nous serons sĂ©parĂ©svous vous serez sĂ©parĂ©sils se seront sĂ©parĂ©sPrĂ©sentque je me sĂ©pareque tu te sĂ©paresqu'il se sĂ©pareque nous nous sĂ©parionsque vous vous sĂ©pariezqu'ils se sĂ©parentPassĂ©que je me sois sĂ©parĂ©que tu te sois sĂ©parĂ©qu'il se soit sĂ©parĂ©que nous nous soyons sĂ©parĂ©sque vous vous soyez sĂ©parĂ©squ'ils se soient sĂ©parĂ©sImparfaitque je me sĂ©parasseque tu te sĂ©parassesqu'il se sĂ©parĂątque nous nous sĂ©parassionsque vous vous sĂ©parassiezqu'ils se sĂ©parassentPlus-que-parfaitque je me fusse sĂ©parĂ©que tu te fusses sĂ©parĂ©qu'il se fĂ»t sĂ©parĂ©que nous nous fussions sĂ©parĂ©sque vous vous fussiez sĂ©parĂ©squ'ils se fussent sĂ©parĂ©sPrĂ©sentje me sĂ©pareraistu te sĂ©pareraisil se sĂ©pareraitnous nous sĂ©parerionsvous vous sĂ©pareriezils se sĂ©pareraientPassĂ© premiĂšre formeje me serais sĂ©parĂ©tu te serais sĂ©parĂ©il se serait sĂ©parĂ©nous nous serions sĂ©parĂ©svous vous seriez sĂ©parĂ©sils se seraient sĂ©parĂ©sPassĂ© deuxiĂšme formeje me fusse sĂ©parĂ©tu te fusses sĂ©parĂ©il se fĂ»t sĂ©parĂ©nous nous fussions sĂ©parĂ©svous vous fussiez sĂ©parĂ©sils se fussent sĂ©parĂ©sPrĂ©sentsĂ©pare-toisĂ©parons-noussĂ©parez-vousParticipePassĂ©sĂ©parĂ©sĂ©parĂ©esĂ©parĂ©ssĂ©parĂ©ess'Ă©tant sĂ©parĂ©InfinitifGĂ©rondifRĂšgle du verbe se sĂ©parerVoici la forme gĂ©nĂ©rale de conjugaison des verbes en -erSynonyme du verbe se sĂ©parerabstraire - isoler - borner - limiter - marquer - dĂ©limiter - localiser - barrer - border - terminer - arrĂȘter - circonscrire - restreindre - fixer - Ă©tablir - cliver - fendre - diviser - cloisonner - compartimenter - diffĂ©rencier - distinguer - diffĂ©rer - discriminer - discerner - percevoir - identifier - voir - reconnaĂźtre - deviner - sentir - ressentir - dĂ©couvrir - dĂ©mĂȘler - disjoindre - Ă©carter - dissocier - Ă©loigner - diverger - repousser - pousser - retirer - reculer - retarder - rejeter - dĂ©tourner - chasser - exiler - emparer - ĂŽter - emporter - dĂ©gager - dĂ©barrasser - dĂ©tacher - arracher - dĂ©faire - enlever - dĂ©coller - dĂ©clouer - effacer - laver - espacer - interposer - entremettre - intercaler - interpoler - reclure - confiner - chambrer - claustrer - sĂ©questrer - ponctuer - scander - accentuer - rĂ©pudier - divorcer - scinder - sectionner - fractionner - fragmenter - segmenter - dĂ©composer - dĂ©chirer - couper - sĂ©grĂ©guer - partager - dĂ©sunir - dĂ©membrer - casser - sevrer - priver - subdiviser - morceler - rĂ©partir - trier - choisir - sĂ©lectionner - tamiser - classer - calibrer - arranger - Ă©liminer - Ă©monderEmploi du verbe se sĂ©parerFrĂ©quent - Autorise la forme pronominale Tournure de phrase avec le verbe se sĂ©parerFutur procheje vais me sĂ©parertu vas te sĂ©pareril va se sĂ©parernous allons nous sĂ©parervous allez vous sĂ©parerils vont se sĂ©parerPassĂ© rĂ©centje viens de me sĂ©parertu viens de te sĂ©pareril vient de se sĂ©parernous venons de nous sĂ©parervous venez de vous sĂ©parerils viennent de se sĂ©parerVerbes Ă conjugaison similaireaider - aimer - apporter - arrĂȘter - arriver - chanter - chercher - contacter - continuer - demander - dĂ©sirer - donner - Ă©couter - effectuer - entrer - habiter - hĂ©siter - intĂ©resser - jouer - laisser - manquer - marcher - monter - occuper - parler - passer - penser - prĂ©senter - profiter - regarder - rencontrer - rentrer
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